JOURS 64 à 67 / METAMORPHOSE JOURS 33 A 36 : POINT LINECOACHING
C’est impressionnant comme je m’étonne. Je ne pensais pas avoir assez de force mentale mais visiblement je suis moins un boulet que ce que j’avais tendance à penser. Je n’ai pas fait de crise ces derniers jours, et quand une grosse a commencé à poindre le bout de son nez, j’ai réussi à la maîtriser et à passer outre. Autant dire que je m’en pensais incapable il y a encore une semaine. Je crois sincèrement que Linecoaching fait de l’effet, même si sur le coup on ne le réalise pas. Je me suis surprise plusieurs fois cette semaine à me dire : « Woh, attends, calme-toi. Pourquoi tu as envie de manger ? Parce que tu ressens ça. Ok, tu ressens ça. Mais est-ce que cogiter dessus y changeras quoi que ce soit ? Non. Respire et laisse-la passer, elle continuera son chemin toute seule ».
Le fait d’aller au sport aussi souvent m’a beaucoup aidée dans tout ça, je pense, puisque mine de rien ça m’a permis d’évacuer quand j’avais un trop plein d’émotions. Non seulement ça m’occupait, mais en plus ça m’aidait.
Cette semaine je commence Soniatlev, en plus de Curves et de Linecoaching. Ca me fait un programme complet et sain, je vais y arriver, je le sens. Sur la balance ce matin, 81.4kg. Vu que je fais du sport je vais réellement essayer de me calmer sur la balance. Et si je n’y arrive pas, je ne prendrai en compte que mon poids de tous les quinze jours, c’est celui-ci et uniquement lui qui me servira de référent pour constater mon évolution.
Et donc j’ai fini mon dernier carnet alimentaire Linecaoching ! Il devait me servir à repérer quand j’avais une envie de manger liée à mes émotions. Si je n’en avais pas, je devais noter. Si j’en avais, je devais noter, mais il fallait bien distinguer ces envies de manger auxquelles j’ai succombées, et les autres. Ca apprend vraiment à prendre du recul, c’est assez top.
Le nouveau carnet alimentaire exige un peu plus de travail. Il s’agit d’apprendre à distinguer la vraie faim, la bonne faim. Sauter le petit-déjeuner pour identifier quand la vraie faim apparaît, et comment elle se manifeste. Ca dure quatre jours. Je vais commencer jeudi, puisque j’ai jeudi, vendredi samedi et dimanche sans travailler cette semaine, ce sera plus simple à mettre en place. Puisque du coup je ne devrai manger que quand j’aurai faim, et pas parce que socialement il est l’heure de manger.
J’avais des défis aussi, à relever.
- Jusqu’au 7 Août : je mange une fois par jour en tête à tête avec mon repas, sans distraction comme l’ordinateur ou la télévision. Le but ? Me rendre compte de ce que je mange, en termes de goût, de texture, et de quantité. Me focaliser là-dessus.
ð REUSSI ! Le fait d’avoir été seule toute la semaine m’y a grandement aidée je dois dire.
- Jusqu’au 7 Août : Je vais tenir un carnet (ce blog, je pense) de mes angoisses et mes paniques quotidiennes. Je dois essayer de les détailler, en mettant des mots sur comment je me sens avant, pendant, après. Pourquoi j’ai angoissé, paniqué. J’essaie d’être autant précise que possible. Ca m’aidera à cerner les causes récurrentes de ces crises et à prendre du recul, à dédramatiser et peut-être même à les éradiquer.
ð REUSSI ET ECHEC EN MEME TEMPS ! Je n’ai pas tenu le journal, mais je prenais soin d’analyser dans ma tête chaque émotion ressentie en essayant de comprendre ma propre évolution au cours de ces sensations.
- Jusqu’au 30 Août : je désacralise ma balance et n’essaie de me peser qu’une fois tous les quinze jours. Donc, je me pèserai lundi, puis la pesée suivante sera le 17 Août, et celle d’après le 31. Ils conseillent d’enlever la balance de notre champ de vision.
ð ECHEC LAMENTABLE ! Non, clairement la balance et moi on n’est pas capable de se séparer pour le moment, je dois faire ça progressivement.
C’est un bilan mitigé mais je suis quand même fière de moi, c’est un bon début. Mais du coup, nouveaux défis !
- Jusqu’au 17 Août : dès qu’une émotion négative se manifeste, je dois appliquer ce que j’ai appris avec Linecoaching pour faire en sorte qu’elles s’atténuent puis disparaissent.
- Jusqu’au 17 Août : quand je me sens mal parce que j’ai l’impression de me trouver face à un problème insoluble, plutôt que de paniquer, me sentir mal et manger, j’essaie de dresser la liste de toutes les alternatives possibles qui s’offrent à moi.
- Jusqu’au 17 Août : même exercice que dans les défis précédents, sauf que cette fois je dois m’arrêter sur mes tristesses et mes déceptions, essayer de comprendre leurs causes, et analyser comment je me sens avant, pendant, et après.
Je ne me suis jamais sentie autant motivée.
Je vais tout déchirer.